Microservices : solution miracle… ou fausse bonne idée ?
Les microservices : solution miracle… ou fausse bonne idée ?
Depuis quelques années, les microservices sont devenus le graal de l’architecture logicielle.
On les vend comme :
✅ plus de scalabilité
✅ plus d’autonomie des équipes
✅ plus de résilience
Mais dans la réalité, j’ai trop souvent vu l’inverse 👇
❌ Des projets qui explosent en complexité
❌ Des équipes perdues dans le monitoring et l’orchestration
❌ Des déploiements beaucoup plus lourds… qui font grimper le coût d’infrastructure
❌ Une gouvernance technique surdimensionnée pour le besoin initial
Les microservices ne sont pas mauvais en soi.
Ils sont juste trop souvent utilisés par défaut, sans se demander si un monolithe modulaire bien architecturé ne serait pas plus adapté.
💡 Mes critères simples pour choisir :
- Taille de l’équipe : si vous êtes < 3-4 développeurs, les microservices n’apportent pas grand-chose.
- Niveau de maturité : CI/CD, observabilité, monitoring et sécurité doivent déjà être solides.
- Criticité métier : besoin d’une forte scalabilité ou de cycles de vie indépendants.
Et surtout
➡️ Un monolithe modulaire bien conçu n’est pas une prison.
Il se splitte facilement en microservices par la suite — partiellement ou totalement — si le projet grandit et que les contraintes le justifient.